Reine FLACHOT
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de cette artiste
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Née à Santa Fe (Argentine) en octobre 1922, Reine
Flachot arrive en France à l’âge de douze ans où ses parents, Français,
font leur retour. Elle y commence ses études avec Jean Dumont puis, en
1935, entre au Conservatoire dans la classe de Gérard Hekking. A
quinze-seize ans, distinguée par plusieurs prix (1er prix de
violoncelle en 1938), elle entre aux concerts Colonne pour lequel elle
interprète le Concerto pour violoncelle de Lalo.

Reine FLACHOT à la salle
Gaveau. Au Piano, Paul BAZELAIRE.
"collection Musée de Sedan."
Ville d'art et d'histoire. Château
fort de Sedan 03 24 26 85 70
S’ensuit une carrière qui va faire d’elle
l’ambassadrice de « l’école française de viloncelle pendant
soixante ans » (Christine Heurtefeux) dans le monde entier, avec une
forte activité entre la fin des années 1950 et le début des années
1970, période à partir de laquelle elle se consacrera beaucoup à la
transmission de son savoir.
Durant ses années, elle sert notamment les œuvres de Darius Milhaud (Suite
Cisalpine, 1954), Charles Brown (Concerto pour violoncelle et
orchestre, 1956), Pierre Max-Dubois ( Concerto pour violoncelle
et orchestre, 1958), Francis Miroglio (Sonate pour violoncelle et
piano, 1961), Emile Mawet (Concerto pour violoncelle et orchestre,
1965), Aram Katchaturian (Concerto-Rhapsodie, 1967), André
Jolivet ( Concerto pour violoncelle et orchestre, 1971), Henri
Sauguet (Sonate pour violoncelle », 1972)…
Parallèlement, Reine Flachot se fait pédagogue. En 1966, elle entre à
l’ENM de Paris, qu’elle quitte en 1970 pour le Centre musical
international d’Annecy avant que l’université des Arts de Tokyo (Toho
Gakuen) la sollicite. Elle y demeure jusqu’en 1974, date à laquelle
elle rejoint la Musik Akademie de Bâle, tout en reprenant ses cours à
l’ENM de Paris et en devenant la première femme nommée professeur de
violoncelle (CNSM de Lyon). Elle cesse toute activité d’enseignement
en 1995. Cette même année, elle donne ses dernier concerts au Japon,
préférant se retirer. «Je préfère, déclare-t-elle alors,
laisser une belle image de moi et je suis fatiguée< /i>.
Elle a alors 73 ans et met un terme à une carrière pleine d’humulité
et de grâce, l’ayant amenée à choisir avec retenue ses apparitions
discographiques (4 enregistrements).
Reine Flachot nous a quitté le 29 octobre 1998.
Au cours de sa carrière, Reine Flachot a notamment été distinguée
par le prix Piatigorski (1954) et le prix international d’Orense
(1965).
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